Un orage dans le gel
L’éclair sur la banquise
Y a-t-il des aurores boréales pour tapisser le ciel ?
Les glaces brisées
Le sang des corps foudroyés
Cette douleur qui ne reconnaît plus ni le froid ni le chaud
Les grondements de la montagne
Le vacarme au noir de l’horizon
Ces rouleaux en échos dans le corps de la banquise
Et les eaux bleuies résonnant
Des forêts de méduses qui glapissent
Au fond des sables
Des pics étincelants
Clivés par le soleil
Des loupes délirantes
Brûlant le lit des vallées
Des cris sans fin
Des coups de poings.