Ce sont des arrangements entre des choses du réel
Ici et à portée de lasso
Ou d’alambic
Des branches liées par une liane
Un scotch ou une épingle
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Le réel auquel on s’accorde
Dans l’immédiat de la connaissance et de l’action
Un premier geste peu réfléchi mais pas irraisonné
Quelle est cette raison qui n’a pas d’autres éléments
Que ce qui réside dans le mystère d’un autre
Fusse-t-il un dieu ou son voisin ?
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L’ordinaire se prête d’abord au sentiment
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Et parfois moins encore
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Les branches de la clématite s’enroulent étonnement
Autour de fils qu’elles ne voient pas
Quel pressentiment les portent
A se saisir dans un temps étiré d’axes qu’elles ignorent ?
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Doit-on leur accorder qu’elles avancent dans un effort aveugle
Chaque fois qu’elles caressent un tuteur?
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Elles courbent ce qui leur sont des bras.
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La seule raison quand rien ne se connaît est l’amour
Un amour hospitalier dans l’arc de nos bras
Un amour généreux dans ses baisers
Un amour confiant
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Quand la raison la nourrit
La confiance
Perd sa raison qui balance
Entre abandon et calcul
Et se traduit par renoncer
A la raison.
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Les arrangements du réel
Aussi proches soient-ils de leur parties
Infiniment locales
Variant dans le génie et le vent
Une jonchée
Un jet d’os
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Ils sont le réel
Un corps, une machine, un système
Et échappent à la raison
Rapprochant l’imaginaire des faits
Le possible et la contingence
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Faudra-t-il renoncer à la totalité de la raison
La fonder de manière dérivée
D’une forme de connaissance
Que l’on reconnaît dans l’amour?
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Elle viendra de l’avoir reconnu
Trouvant dans un sol solide des points d’accroche
Pour appuyer sur la pédale
Et emporter au ciel des idées
Un vélo galactique
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L’idée telle qu’un faucon qui étend ses ailes
Dans les colonnes ascendantes
et revient à la nuit
se percher sur un roc
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Un clavier qui cliquète
Marquant sur la blancheur
Les signes de la raison